MatĂ©rielde sĂ©curitĂ© adaptĂ© Ă  la zone CĂŽtiĂšre jusqu’à 6 milles d’un abri Il comprend le matĂ©riel d’armement et de sĂ©curitĂ© basique ainsi que : 1 dispositif repĂ©rage et assistance d’une personne tombĂ©e Ă  l’eau sauf embarcations de capacitĂ© < 5 adultes et tous pneumatiques; 3 feux rouges automatiques Ă  main dune plus grande efficience de l’irrigation, d'une meilleure utilisation de l’eau, ainsi que d'une intensification et d'une diversification de la production se fait sentir de maniĂšre accrue. Un systĂšme d’irrigation comprend des canaux et des ouvrages pour transporter et distribuer l’eau aux utilisateurs. Il existe essentiellement deux catĂ©gories de systĂšmes d’irrigation: les Lesinstigateurs de la vaste escroquerie au permis de conduire, dont avaient bĂ©nĂ©ficiĂ© des cĂ©lĂ©britĂ©s entre 2013 et 2015, ont Ă©tĂ© condamnĂ©s Ă  des peines de trois et quatre ans de prison Vay Tiền Nhanh. L’azote N reprĂ©sente un Ă©lĂ©ment nutritif essentiel Ă  la croissance des plantes. Constituant principal des protĂ©ines et de la chlorophylle, on l’ajoute aux cultures sous forme d’engrais minĂ©raux synthĂ©tiques ou organiques effluents d’élevage, boues de station d’épuration
. L’ion nitrate NO3 se forme naturellement par combinaison de l’azote N et de l’oxygĂšne O du sol. Cette forme de l’azote est la plus disponible pour plantes. Le nitrate est d’autre part particuliĂšrement soluble et donc facilement vĂ©hiculĂ© par l’eau. EntraĂźnĂ© en profondeur par la pluie dans les sols et au-delĂ  l’ensemble constituĂ© par les sols et les roches sous-jacentes correspondant Ă  ce qu’on appelle la zone non saturĂ©e », le nitrate va jusqu’à atteindre les eaux souterraines appelĂ©es nappes ». En France, ces eaux souterraines assurent 65 % de notre alimentation en eau potable. Des mesures prises depuis 1990 Depuis plusieurs dĂ©cennies, la surveillance de la qualitĂ© des eaux souterraines s’est accrue, en lien notamment avec la production d’eau potable. Le nitrate NO3 – ou plus exactement sa forme dissoute l’ion nitrate NO3- – reprĂ©sente l’un des paramĂštres les plus mesurĂ©s. La limite de qualitĂ© pour les nitrates dans l’eau distribuĂ©e eau potable est 50 mg/L. Si les nitrates peuvent exister de maniĂšre naturelle dans les eaux souterraines, les teneurs attendues sont alors trĂšs faibles, gĂ©nĂ©ralement moins de 10 mg/L. L’activitĂ© humaine agriculture, industrie, effluents domestiques, etc. constitue une pression importante en azote qui peut conduire Ă  une augmentation de la concentration dans les eaux souterraines. Face au constat de contamination des eaux, une Directive de protection est appliquĂ©e depuis 1991 au niveau europĂ©en. Elle vise essentiellement Ă  rĂ©duire les excĂ©dents d’origine agricole. Au niveau français, cette directive-cadre est transposĂ©e dans le Code de l’environnement. Des plans d’action nationaux et rĂ©gionaux sont mis en Ɠuvre dans des zones dites vulnĂ©rables, couvrant aujourd’hui environ 68 % de la surface agricole. Environ 39,6 % du territoire de l’EU-27 fait l’objet de programmes d’action. Carte des zones vulnĂ©rables quant Ă  la concentration de nitrates dans l’eau souterraine. Author provided no reuse Des efforts insuffisants Ă  ce jour Ces plans d’action nitrate » – ajoutĂ©s Ă  une prise en compte gĂ©nĂ©rale des impacts des activitĂ©s humaines sur l’environnement – ont conduit Ă  de nombreuses modifications dans les modes de production agricoles français et europĂ©ens. Par exemple, un cahier d’enregistrement des pratiques a Ă©tĂ© mis en place et l’implantation de couverts vĂ©gĂ©taux en hiver a Ă©tĂ© imposĂ©e ces couverts utilisent le nitrate non utilisĂ© par les cultures principales et limitent ainsi le transfert comparativement Ă  un sol laissĂ© sans culture. Des plans prĂ©visionnels de la fertilisation ont Ă©galement Ă©tĂ© instaurĂ©s, obligeant Ă  Ă©valuer l’équilibre de la fertilisation azotĂ©e les exploitants calculent les besoins des cultures pour dimensionner leurs apports d’engrais. L’ensemble de ces initiatives a permis de rĂ©duire la quantitĂ© appliquĂ©e d’engrais minĂ©raux tout en sĂ©curisant la production alimentaire. Mais trois dĂ©cennies aprĂšs la mise en place de cette directive europĂ©enne, et de sa transcription dans le droit français, prĂ©server et amĂ©liorer la qualitĂ© de l’eau reste l’un des dĂ©fis majeurs en France, certaines nappes prĂ©sentant toujours des teneurs jugĂ©es trop importantes en nitrate. Comment expliquer cette situation ? ContrĂŽler les temps de transfert Il peut en effet paraĂźtre paradoxal que la qualitĂ© de l’eau ne soit pas toujours au rendez-vous alors que des lois sont mises en place au niveau europĂ©en depuis les annĂ©es 1990. Une des explications rĂ©side dans le temps de transfert des nitrates entre la surface et la nappe. GrĂące Ă  des mesures effectuĂ©es sur le terrain, il a Ă©tĂ© en effet possible d’estimer la vitesse moyenne de ce transfert dans plusieurs rĂ©gions françaises. Ces mesures ont dĂ©marrĂ© au dĂ©but des annĂ©es 1990 dans un contexte crayeux. Depuis, d’autres initiatives, en Normandie ou dans l’Est du Bassin parisien, ont confirmĂ© un transfert trĂšs lent au sein de la matrice de la craie. Forage effectuĂ© pour prĂ©lever des Ă©chantillons qui permettront des analyses de teneurs en nitrates en zone non saturĂ©e. Author provided no reuse Le dĂ©placement vertical moyen de nitrate et d’eau est ainsi compris entre 0,5 m et 1,5 m par an. À titre de comparaison, les escargots, pourtant peu rĂ©putĂ©s pour leur rapiditĂ©, peuvent en moyenne parcourir 0,5 m en moins de 10 minutes
 Dans des cas plutĂŽt rares, des approches similaires ont concernĂ© d’autres matĂ©riaux. En Alsace, dans des matĂ©riaux appelĂ©s lƓss, des vitesses ont Ă©tĂ© estimĂ©es Ă  quelques dĂ©cimĂštres par an. Comment expliquer ces vitesses moyennes de dĂ©placement ? De maniĂšre simplifiĂ©e, on peut considĂ©rer que les nitrates migrent gĂ©nĂ©ralement Ă  la mĂȘme vitesse que l’eau. Cela s’explique simplement par le fait que le nitrate se dissout bien dans l’eau la solubilitĂ© du nitrate d’ammonium est du mĂȘme ordre que celle du sucre blanc – 2kg/L. Comprendre la dynamique de l’eau depuis le sol jusqu’à la nappe est donc essentiel pour caractĂ©riser le dĂ©placement des nitrates. La circulation de l’eau dans la roche La circulation de l’eau dans la roche dĂ©pend de la prĂ©sence d’espaces vides, appelĂ©s pores porositĂ© et de sa capacitĂ© Ă  laisser circuler l’eau permĂ©abilitĂ©. La France offre une diversitĂ© importante de type d’aquifĂšres prĂ©sentant des vitesses de circulation de l’eau diffĂ©rentes. On distinguera par exemple les aquifĂšres poreux, composĂ©s de roches sĂ©dimentaires avec une eau circulant au sein de la matrice, des aquifĂšres fissurĂ©s, oĂč l’eau va s’écouler prĂ©fĂ©rentiellement dans les fissures de maniĂšre assez rapide, et les aquifĂšres karstiques oĂč vont coexister des Ă©coulements trĂšs rapides dans les drains vides issus de la dissolution de la roche, et plus lents au sein de la matrice poreuse. Dans les roches calcaires du nord de la France, le dĂ©placement vertical moyen de l’eau et du nitrate Ă©tant de l’ordre du mĂštre par an dans la zone non saturĂ©e situĂ©e entre la surface et la premiĂšre nappe d’eau la plus utilisĂ©e pour l’eau potable et l’épaisseur de cette zone Ă©tant rĂ©guliĂšrement supĂ©rieure Ă  une dizaine de mĂštres, le nitrate peut donc rĂ©guliĂšrement rĂ©clamer une dĂ©cennie pour atteindre la nappe. En plus du temps nĂ©cessaire pour rejoindre descendre la nappe dĂ©placement vertical, il faut Ă©galement tenir compte du temps nĂ©cessaire Ă  l’eau et au nitrate pour traverser la nappe jusqu’au captage ou la source qui sont utilisĂ©s pour produire de l’eau potable dĂ©placement horizontal. Cette durĂ©e est dictĂ©e par la distance Ă  parcourir et les propriĂ©tĂ©s de la roche. Coupe schĂ©matique du sous-sol situant les transferts horizontaux dans la nappe et verticaux en zone non saturĂ©e. Author provided no reuse On comprend donc aisĂ©ment qu’une modification de pratiques agricoles en surface peut se traduire seulement plusieurs annĂ©es, voire des dĂ©cennies plus tard, par une amĂ©lioration de la qualitĂ© des eaux souterraines. Si ces informations sur la durĂ©e du transfert sont cruciales, elles restent parcellaires le coĂ»t des carottages, la nĂ©cessitĂ© de disposer des historiques de fertilisation, etc., limitent la rĂ©alisation de telles Ă©tudes. Existe-t-il nĂ©anmoins des approches qui peuvent apporter des Ă©lĂ©ments de comprĂ©hension ? Laisser le temps au temps
 mais combien de temps ? Si les profils nitrate obtenus permettent d’avoir des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse de maniĂšre trĂšs locale, faire le lien entre la pression agricole en prenant en compte son Ă©volution temporelle et la qualitĂ© de l’eau reste un challenge. Dans le cadre du projet de recherche FAIRWAY, des approches statistiques ont Ă©tĂ© mises en Ɠuvre Ă  la fois pour identifier la voie de transfert dominante et dĂ©terminer le temps nĂ©cessaire pour que le changement des pratiques en surface soit perceptible sur la qualitĂ© de la nappe. Ainsi, sur le site français Ă©tudiĂ© aquifĂšre calcaire, oĂč l’eau circule surtout dans la matrice poreuse, le temps nĂ©cessaire varie de 8 Ă  24 ans selon le captage d’eau considĂ©rĂ©. Sur les sites au Danemark, dans un autre contexte hydrogĂ©ologique, ce temps dĂ©passe largement les 30 ans ! Des outils mathĂ©matiques, comme ceux dĂ©veloppĂ©s par le BRGM, peuvent aussi ĂȘtre utilisĂ©s pour modĂ©liser l’évolution des teneurs en nitrate dans la nappe et ainsi tester l’impact de scĂ©narios de changement de pratiques co-construits entre tous les acteurs d’un territoire. La modĂ©lisation couplĂ©e Ă  des approches Ă©conomiques permet d’orienter les choix agricoles et de conforter les parties prenantes sur la pertinence des actions et de dimensionner les efforts en termes de changement de pratiques tout en estimant le temps nĂ©cessaire pour atteindre les objectifs fixĂ©s, l’impact pouvant ĂȘtre Ă  court, moyen ou long terme selon les contextes hydrogĂ©ologiques. Nicole Baran BRGM est co-autrice de cet article. Les eaux volĂ©es extraits Un rĂ©servoir construit sur les sources d'eau Le Mauro constituait la rĂ©serve d’eau de la vallĂ©e. Les sources de la cordillĂšre s’y accumulaient et avaient donnĂ© naissance Ă  une forĂȘt primaire de canneliers, une espĂšce qui se dĂ©veloppe dans les espaces abondant en eau. Elles alimentaient la vallĂ©e toute entiĂšre, irriguant les cultures et formant la riviĂšre du Pupio, jusqu’à Caimanes et au-delĂ , jusqu’à l’OcĂ©an Pacifique. Lors de la construction du rĂ©servoir, des opĂ©rations techniques ont scellĂ© les eaux souterraines l’injection de ciment en profondeur, l’impermĂ©abilisation du fond du futur rĂ©servoir avec des matĂ©riaux censĂ©s empĂȘcher toute infiltration... L’objectif Ă©tait d’empĂȘcher la rĂ©surgence des eaux dans le rĂ©servoir et d’éviter ainsi la contamination des eaux souterraines. En guise de compensation, l’entreprise a construit en amont une piscine recueillant les eaux de pluie, ainsi que des canaux destinĂ©s Ă  conduire cette eau en aval. Dans la pratique, ce rĂ©servoir n’a jamais accompli la fonction espĂ©rĂ©e les faibles pluies sont insuffisantes pour alimenter les canaux. Qaunt Ă  l'eau qui affluait naturellement, elle a cessĂ© de s’écouler vers la vallĂ©e. Les affluents se sont taris les uns aprĂšs les autres et la riviĂšre s’est assĂ©chĂ©e, privant la communautĂ© d’eau. On estime que 80 % de l'eau a disparu. Les 20 % restants sont potentiellement polluĂ©s par des infiltrations souterraines. Dans une zone oĂč il ne pleut qu'exceptionnellement, les eaux souterraines constituent des rĂ©serves indispensables. L’altĂ©ration des nappes revĂȘt ici un caractĂšre dramatique portant atteinte Ă  la survie. Le droit Ă  l’eau des populations n’est pas respectĂ© Alors que la disponibilitĂ© en eau Ă©tait dĂ©jĂ  critique pour la population, des centaines de travailleurs sous-traitants se sont installĂ©s Ă  Caimanes accentuant encore le manque d’eau pour les habitants. Pourtant, le contrat d'engagement de l'entreprise avec l'Etat RCA 038, stipulait que pour ne pas exercer de pression supplĂ©mentaire sur les services, MLP n’installerait pas de travailleurs Ă  Caimanes. En fĂ©vrier 2013, pour remĂ©dier Ă  la pĂ©nurie d’eau, MLP a financĂ© l’acheminement de 60 000 litres d’eau potable par jour par camions citernes. A Caimanes, on s’interroge combien de temps continuera-t-on Ă  vivre sous perfusion ? MLP finance ensuite la construction de nouveaux puits d’eau potable. Mais, comme nous le verrons Ă  l’étape 'Quand l'eau empoisonne la vie’, la potabilitĂ© de cette eau est fortement mise en doute par la prĂ©sence de mĂ©taux lourds dĂ©tectĂ©e lors de contrĂŽles de qualitĂ©. A aucun moment l’entreprise n’a reconnu ĂȘtre responsable de la situation. Au niveau international, France LibertĂ©s-Fondation Danielle Mitterrand a prĂ©sentĂ© plusieurs rapports au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU pour dĂ©noncer la violation du droit Ă  l'eau et demander Ă  l'État chilien de prendre des mesures. Au Chili, un recours juridique prĂ©sentĂ© en 2008 par les avocats de la communautĂ© a donnĂ© lieu Ă  une dĂ©cision sans prĂ©cĂ©dent de la Justice chilienne. Le 21 octobre 2014, la Cour SuprĂȘme a exigĂ© de Minera Los Pelambres la restitution de “l’écoulement naturel de l’eau”, bloquĂ© par le rĂ©servoir, avec l’obligation, si cela n’est pas possible, de dĂ©manteler ledit rĂ©servoir. Pour plus d’information sur cette dĂ©cision, vous pouvez lire cet article. Description botanique Amandier Prunus dulcis, est un arbre originaire d’Iran et des pays voisins d’Asie Centrale et dont les graines sont comestibles. Il appartient Ă  la famille des Rosaceae ordre Rosales. L’amandier, un arbre dont la culture est Ă©conomiquement importante, est surtout implantĂ© dans les zones de climat mĂ©diterranĂ©en entre 28 ° et 48 ° de latitude nord et 20 ° et 40 ° de latitude sud. La Californie, la rĂ©gion la plus importante de production reprĂ©sente prĂšs de 80 % de l’offre mondiale. Les amandiers peuvent ĂȘtre divisĂ©s en deux types de variĂ©tĂ©s l’amande douce Prunus dulcis variĂ©tĂ© dulcis et l’amande amĂšre P. dulcis variĂ©tĂ© amara. Les amandes douces sont consommĂ©es comme noix et utilisĂ©es dans la cuisine ou comme source d’huile d’amande ou de poudre d’amande. Les amandes amĂšres fournissent l'huile d'amande amĂšre utilisĂ©e dans la fabrication d'extraits aromatiques pour aliments et liqueurs. Les amandes peuvent ĂȘtre consommĂ©es crues, blanchies ou grillĂ©es. Les amandiers sont des arbres Ă  feuilles caduques et ont une dormance marquĂ©e. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, ils atteignent une hauteur de 3 Ă  4,5 mĂštres 10-15 pieds environ. Lors de la floraison, des fleurs odorantes, roses pĂąles Ă  blanches, Ă  cinq pĂ©tales, apparaissent de la fin janvier au dĂ©but avril dans l'hĂ©misphĂšre nord. Les fleurs sont auto-incompatibles, ce qui implique que les insectes pollinisateurs facilitent la pollinisation croisĂ©e avec d'autres cultivars. Le fruit en croissance c’est une drupe ressemble Ă  une pĂȘche jusqu’à sa maturitĂ©. Quand il mĂ»rit, l'enveloppe extĂ©rieure coriace, se dĂ©chire, se recroqueville et libĂšre l’amande. En fait, les amandes ne sont pas de vraies noix un type de fruit sec, mais plutĂŽt des graines enfermĂ©es dans un enro­bage de fruits dur. L'amande douce est culti­vĂ©e sur une vaste zone gĂ©ogra­phique. Le point le plus important Ă  considĂ©rer pour le suc­cĂšs de la plantation est de ne pas avoir de gelĂ©es pendant la floraison. Les amandes amĂšres et les amandes douces ont une composition chimique similaire. Toutes les deux contiennent entre 35 et 55 % d’huile non volatile et de l’enzyme Ă©mulsine, qui produit du glucose en prĂ©sence d’eau. Les amandes amĂšres contiennent de l'amygdaline, prĂ©sente Ă  l'Ă©tat de traces dans les amandes douces, et l'huile d'amande amĂšre contient du benzaldĂ©hyde et de l'acide prussique hydrocyanique. Les amandes sont riches en protĂ©ines et en matiĂšres grasses et fournissent de petites quantitĂ©s de fer, de calcium, de phosphore et de vitamines A, B et E. Irrigation La culture des amandiers en Espagne a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans de mauvaises conditions de pluies et d’environnement. Cependant, ces derniĂšres annĂ©es, la gestion des cultures est en train de changer avec le dĂ©veloppement de zones irriguĂ©es. GrĂące Ă  ce changement, la productivitĂ© de la culture en Espagne est passĂ©e de 150 kg / ha d'amandes en culture traditionnelle Ă  un maximum de 1 500 kg / ha. Dans d’autres rĂ©gions, telles que la Californie ou l’Australie, la culture des amandiers a fait preuve d’un com­portement extraordinaire en conditions irriguĂ©es, atteignant des productions moyennes supĂ©rieures Ă  2 000 kg / ha d’amandes avec des maxima allant jusqu’à 4 000 kg / ha avec des apports en eau d’irrigation trĂšs Ă©levĂ©s plus de 10 000 m3 / ha et par an. En Espagne, ces apports d’eau ne sont pas possibles, mais cela ne signifie pas qu’il faille renoncer Ă  l’irrigation de l’amandier. Avec des apports proches de 3 000 Ă  4 000 m3 / ha, la culture de l’amandier rĂ©pond de façon trĂšs positive Ă  l’irrigation, Ă  condition d’apporter l’eau au bon moment et de maniĂšre optimale. Le dĂ©veloppement de stratĂ©gies d'irrigation avec un approvisionnement en eau infĂ©rieur Ă  l'optimum est dĂ» Ă  la limitation des ressources en eau disponibles, provoquĂ©e par une augmentation des besoins en eau dans l'agriculture et Ă  une diminution des prĂ©cipitations attendues due aux effets du changement climatique. Il y a quelques temps, l'objectif ultime de l'irrigation Ă©tait de maximiser le rendement des cultures. Mais actuellement, d'autres facteurs tels que la conservation des ressources, la maximisation des bĂ©nĂ©fices ou le respect de l'environnement revĂȘtent une importance majeure. Cela signifie que nous devons augmenter l'efficience de l'eau. Bien que cela semble une tĂąche facile, l'irrigation ne l'est pas. C'est peut-ĂȘtre l'une des activitĂ©s les plus complexes auxquelles un producteur doit faire face. En plus de connaĂźtre les caractĂ©ristiques de la culture et d’avoir une connaissance approfondie de la gestion des installations, l’irrigation exige une Ă©tude dĂ©taillĂ©e de la composante sol qui est difficile Ă  intĂ©grer en raison de sa grande variabilitĂ© spatiale et temporelle. ‱ Les diffĂ©rents systĂšmes d'irrigation. Nous allons voir maintenant quelle mĂ©thode utiliser pour apporter cette eau Ă  la plante. Il existe trois mĂ©thodes d'irrigation - l’irrigation gravitaire, - l’irrigation par aspersion, - l’irrigation goutte-Ă -goutte. L’irrigation gravitaire. Les systĂšmes gravitaires comprennent l’arrosage par sillons ou l’arrosage par planches. L’arrosage par planches avec bordures qui inondent la zone entre les rangĂ©es d'arbres est couramment utilisĂ© pour les amandiers, mais l'irrigation peut ĂȘtre Ă©galement rĂ©alisĂ©e Ă  partir d'un certain nombre de sillons parallĂšles aux rangĂ©es d'arbres. DĂ©terminer les quantitĂ©s d’eau apportĂ©es et en particulier l'uniformitĂ© d'application avec les systĂšmes d'irrigation gravitaire est trĂšs difficile et est gĂ©nĂ©ralement effectuĂ© par un Ă©valuateur de systĂšme d'irrigation professionnel. Un producteur peut dĂ©terminer la quantitĂ© d'eau apportĂ©e pendant un cycle d'irrigation, un Ă©lĂ©ment important pour la gestion de l’eau. Pour un calcul correct il est nĂ©cessaire de connaĂźtre ‱ la valeur du dĂ©bit apportĂ© au verger, ‱ la valeur de la surface irriguĂ©e, ‱ la durĂ©e de l’irrigation. Dans le cas de l’irrigation gravitaire, l’efficience de l’eau est trĂšs faible c’est pourquoi, actuellement, dans un environnement de pĂ©nurie en eau, l’utilisation de ce mode d’arrosage diminue, bien qu’il reste trĂšs important dans les anciennes exploitations. Irrigation par aspersion. L'utilisation des micro-asperseurs pour irriguer les plantations d'amandiers a considĂ©rablement augmentĂ© ces derniĂšres annĂ©es, car les micro-asperseurs offrent de nombreux avantages - irrigation adaptĂ©e spĂ©cifiquement Ă  la plantation ; le feuillage n’est pas mouillĂ©, alors que dans un mĂȘme temps, la zone humidifiĂ©e et les apports d’eau peuvent ĂȘtre adaptĂ©s de maniĂšre optimale au stade de croissance de l'arbre. L'augmentation du rayon de la zone humidifiĂ©e lors de la croissance de l'arbre est facile et rapide, car elle ne nĂ©cessite qu'un autre asperseur entre les arbres. - Adaptation de la portĂ©e et de la surface humidifiĂ©e sous les arbres au dĂ©veloppement du volume racinaire afin d'augmenter l'efficience de la consommation en eau et en engrais et d'aider au dĂ©veloppement et Ă  l’implantation de l'arbre dans le sol. - Irrigation utilisant une large gamme de dĂ©bits, y compris des dĂ©bits trĂšs faibles Aqua Smart 2002 - Jusqu'Ă  20 litres / heure ; 15 litres / heure pour la famille Jet. - Irrigation Ă  l'aide de micro-asperseurs suspendus pour refroidir ou pour la protection antigel jusqu'Ă  environ - 3 ° C. Arroser la zone permet de prĂ©venir le gel, qui peut souvent causer des dommages irrĂ©versibles aux arbres. Irrigation localisĂ©e. Actuellement, les systĂšmes d'irrigation localisĂ©e s’implantent dans la plupart des vergers d’amandiers. Par rapport aux systĂšmes d’irrigation gravitaire ou par aspersion, l'irrigation localisĂ©e est plus efficiente. Elle nĂ©cessite des ressources en eau moindres et apporte de petites quantitĂ©s d’eau, toujours au mĂȘme endroit, avec une frĂ©quence Ă©levĂ©e. Ce systĂšme d’apport d’eau permet la formation de zones humides bulbes oĂč l’humiditĂ© toujours maintenue trĂšs Ă©levĂ©e favorise l’absorption de l’eau et des nutriments par les racines. Ce systĂšme d’irrigation offre Ă©galement l'avantage de pouvoir appliquer, par le biais de l'eau d'irrigation, des engrais, des herbicides et des produits phytosanitaires. Parmi ses inconvĂ©nients, on peut citer les risques de colmatage des goutteurs, si les caractĂ©ristiques de l'eau d'irrigation ne sont pas bonnes et l'impossibilitĂ© d'effectuer un travail dans un sens perpendiculaire aux rampes si celles-ci sont placĂ©es Ă  la surface du sol. Il est possible d’éviter le colmatage des goutteurs en utilisant des goutteurs de qualitĂ© et une bonne filtration. Les systĂšmes d’irrigation localisĂ©e utilisĂ©s sur les amandiers correspondent Ă  deux types d’irrigation les micro-asperseurs et les rampes goutte-Ă -goutte. Avec l’irrigation localisĂ©e par aspersion, l'eau est apportĂ©e par de petits asperseurs sous forme de pluie fine. Par rapport aux asperseurs classiques, les micro-asperseurs demandent une pression plus faible 1-2 kg / cm2, un dĂ©bit plus faible 16-200 l / heure avec un rayon de la zone humidifiĂ©e moins important infĂ©rieur Ă  3 m. Parmi les systĂšmes localisĂ©s, ce sont eux qui mouillent le plus de surface et apportent plus d'eau, Ă  une frĂ©quence plus faible. Dans les rĂ©gions venteuses, les difficultĂ©s sont dues au manque d'uniformitĂ© dans la rĂ©partition de l'eau. De mĂȘme, les micro asperseurs produisent le taux d'humiditĂ© le plus Ă©levĂ© dans la plantation, ce qui favorise le dĂ©veloppement des maladies. Le systĂšme d'irrigation goutte-Ă -goutte, prĂ©sentant de grands avantages pour la culture des arbres fruitiers, est celui qui est le plus utilisĂ© pour toutes les nouvelles plantations. Les rampes sont gĂ©nĂ©ralement en polyĂ©thylĂšne basse densitĂ©, d’un diamĂštre compris entre 16 et 20 mm, d’une Ă©paisseur infĂ©rieure Ă  2 mm et d’une pression maximale de 2,5 kg / cm2. Les goutteurs, qui amĂšnent l'eau sur le sol avec un faible dĂ©bit, forment dans le sol un bulbe humide. FabriquĂ©s en plastique, ils ont un faible dĂ©bit moins de 16 l / heure, mais les plus utilisĂ©s sont ceux dont le dĂ©bit est de 2 et 4 l / heure pour une pression de travail d’environ 1 kg / cm2. Ils peuvent ĂȘtre placĂ©s en dĂ©rivation ou intĂ©grĂ©s dans la rampe. Si la surface de plantation prĂ©sente une pente, on recommande d’utiliser des goutteurs autorĂ©gulants PC, pour maintenir un dĂ©bit constant malgrĂ© les diffĂ©rences de pression gĂ©nĂ©rĂ©es le long de la rampe par les dĂ©nivellations du terrain. L'irrigation goutte-Ă -goutte prĂ©sente de nombreux avantages - la possibilitĂ© de travailler avec de faibles dĂ©bits. - Le goutte-Ă -goutte permet d'Ă©conomiser de l'eau une solution pour les pays oĂč l'eau est rare, mais cette technique d’irri­gation nĂ©cessite des exigences de filtration relativement Ă©levĂ©es. - Il maintient une bande humide continue le long des lignes d’arbres. - C’est une mĂ©thode optimale pour fertiliser les arbres. - Ne mouillant pas le tronc, il diminue l'humiditĂ©, Ă©vitant ainsi le dĂ©veloppement de la pourriture, des maladies et la croissance des mauvaises herbes. Irrigation goutte-Ă -goutte enterrĂ©e. Au niveau mondial, l'utilisation de l'irrigation goutte-Ă -goutte enterrĂ©e SDI n'est pas une nouveautĂ©. En IsraĂ«l, cette pratique existe depuis les annĂ©es 1960. Cette technique a Ă©tĂ© diversement utilisĂ©e dans le monde pour diffĂ©rentes cultures, sur plusieurs types de sols et sous diffĂ©rents climats. C’est un systĂšme qui fournit de l’eau Ă  basse pression aux amandiers et Ă  d’autres cultures, par le biais d’un goutte-Ă -goutte enterrĂ© ou de tubes rigides avec des goutteurs intĂ©grĂ©s. L'irrigation goutte-Ă -goutte enterrĂ©e prĂ©sente, par rapport Ă  l'irrigation goutte-Ă -goutte de surface traditionnelle de nombreux avantages - des rendements plus Ă©levĂ©s avec une rĂ©duction significative de la consommation d'eau. - Plusieurs Ă©tudes ont montrĂ© que l'Ă©vaporation au niveau du sol, le ruissellement de surface et la percolation profonde sont fortement rĂ©duits ou Ă©liminĂ©s avec cette technique. - Le volume de sol humide est plus grand. - Les coĂ»ts de maintenance diminuent. - Il ne gĂȘne pas au passage des machines. L’utilisation des herbicides diminue car le dĂ©veloppement des mauvaises herbes est moindre. - Les Ă©quipements d'irrigation sont protĂ©gĂ©s contre les parasites et les dommages climatiques. - Il est possible Ă©galement d'irriguer par vent fort. - Des Ă©tudes ont montrĂ© qu’avec cette technique le ruissellement dans les cours d’eau Ă©tait rĂ©duit ou Ă©liminĂ© et qu’il y avait moins de lessivage des Ă©lĂ©ments nutritifs et chimiques pouvant rĂ©sulter d’une percolation profonde. - Dans certains cas, une longĂ©vitĂ© du systĂšme en plaçant l'eau Ă  l’endroit oĂč se trouvent les racines. - PossibilitĂ© d'irriguer pendant la rĂ©colte et un sol de verger sec permet d’éviter des maladies en surface. Des recherches menĂ©es Ă  la Kansas State University ont montrĂ© que le goutte-Ă -goutte enterrĂ©, lorsque l'irrigation est nĂ©cessaire, Ă©vite que les amandes qui sĂšchent Ă  la surface lors de la rĂ©colte soient endommagĂ©es. Les principaux inconvĂ©nients sont - l’irrigation goutte-Ă -goutte enterrĂ©e peut avoir un coĂ»t d'investissement initial plus Ă©levĂ© que certains autres systĂšmes d'irrigation, mais finalement cet investissement est intĂ©ressant car les rendements des cultures sont plus importants et la consommation en eau est plus faible. - Les rongeurs peuvent avec leurs dents endommager le systĂšme. - En raison de l’accumulation de particules minĂ©rales et d’algues, le colmatage peut ĂȘtre un problĂšme. Il est important de purger les vannes installĂ©es Ă  l'extrĂ©mitĂ© des conduites des cana­lisations pour Ă©vacuer les bouchons et vidanger l’installation. - La pĂ©nĂ©tration des racines qui peuvent aussi Ă©craser les canalisations sont parfois un problĂšme, que les producteurs ne peuvent pas voir jusqu'Ă  ce que des dommages se manifestent de façon Ă©vidente au niveau des arbres ou de la vĂ©gĂ©tation environnante. - Le manque d'indicateurs visuels du bon fonctionnement de l'irrigation est un inconvĂ©nient majeur liĂ© Ă  l’irrigation goutte-Ă -goutte enterrĂ©e. On ne peut pas contrĂŽler visuellement le bon fonctionnement des goutteurs. - Il existe un risque de colmatage des goutteurs et de rupture des canalisations par les racines prĂ©sentes dans le sol. Actuellement, des tests de goutteurs sont disponibles sur le marchĂ© pour Ă©viter ces problĂšmes. Les plantations d’amandiers couvrent gĂ©nĂ©ralement de vastes zones oĂč se trouvent de nombreux animaux comme des rongeurs, des oiseaux, des petits reptiles et parfois mĂȘme de gros porcs sauvages, qui peuvent endommager les Ă©quipe­ments disposĂ©s sur le sol tels que les rampes goutte-Ă -goutte, les canalisations de distribution et bien souvent les asperseurs eux-mĂȘmes. Ces dommages peuvent attein­dre des sommes trĂšs importantes. De plus, dans de nombreuses plantations, les machines agricoles sont de plus en plus utilisĂ©es, Ă  chaque stade de croissance, y compris pour la rĂ©colte des noix. Enfouir les lignes de goutteurs dans le sol facilite la vie, la surface est dĂ©gagĂ©e, sans gĂȘne pour le passage des machines et pour les travaux en cours. Lors de la plantation, deux Ă  quatre lignes de goutteurs sont enterrĂ©es Ă  une profondeur de 10 Ă  30 cm, en fonction des conditions du sol et des risques encourus par la plantation. Ces lignes de goutteurs ne sont utilisĂ©es qu’au dĂ©but de la troisiĂšme annĂ©e de la plantation. Pendant les deux premiĂšres annĂ©es, la plantation est irriguĂ©e Ă  l'aide d'un systĂšme goutte-Ă -goutte de surface. AprĂšs deux ans ou trois selon le dĂ©veloppement des arbres, la plantation est irriguĂ©e en utilisant le systĂšme enterrĂ©. La variĂ©tĂ© des arbres plantĂ©s peut avoir une forte demande en eau et un important dĂ©veloppement racinaire ; deux Ă  quatre lignes de goutteurs sont enterrĂ©es de chaque cĂŽtĂ© des rangĂ©es d'arbres afin d'atteindre une humectation totale du sol et des apports en eau suffisants pour assurer une croissance optimale des arbres. Les installations d’irrigation goutte-Ă -goutte, y compris les systĂšmes enterrĂ©s, requiĂšrent un niveau Ă©levĂ© de filtration, des canalisations de distribution, des systĂšmes de purge des rampes et des ventouses. L’application d’exigences Ă©levĂ©es et rĂ©guliĂšres en matiĂšre d’entretien, de filtration et de surveillance prolongeront le bon fonctionnement de l’installation et sa durĂ©e de vie. Lorsqu'il pose de trĂšs longues lignes de goutteurs dans une plantation 500 Ă  700 mĂštres, le producteur doit s'assurer que la pression minimale atteint 3 bars au dĂ©but de la ligne et que cette ligne est bien un tuyau de 20 mm de diamĂštre avec un espacement d'un mĂštre entre les goutteurs, travaillant Ă  un dĂ©bit de 1 Ă  1,1 l / h. Bibliography  - Nuevas tendencias en el cultivo del almendro, Xavier Miarnau Prim PhD, IRTA  Fruit, trees and vines, Elias Fereres PhD, University of Cordoba and IAS-CSIC, Cordoba, Spain.  Almond irrigation improvement continuum, Larry Schwankl and others, UCCE.  Manual del almendro, Octavio Arquero y others, Junta de AndalucĂ­a.  Manual para el cultivo del almendro, Baldomero Casado y others, Junta de AndalucĂ­a.  Nuts. Almond, pecan, walnut, macadamia, hazelnut, cashew, NaandanJain a Jain Irrigation company.  Microsprinkler evaluation exampler, University of California.  Resutado del riego deficitario en leñososos, RamĂłn LĂłpez Urrea, ITAP  Subsurface Drip Irrigation in almonds, By Larry Schwankl, University of California.

conduire de l eau jusqu Ă  une culture